La charge mentale n’est pas un concept mais une réalité pour les parents et a fortiori pour les mamans. Planification des menus, des prochaines vacances ou des rendez-vous chez le pédiatre, rafistolage du pantalon de l’aîné, crise existentielle à gérer… On a parfois tant de petites et grandes choses en tête qu’admettons-le, nos préoccupations domestiques ont tendance à miner notre productivité professionnelle… et notre moral. Pour éviter de gaspiller de l’énergie à se reconcentrer trop souvent, on adopte quelques réflexes qui libèrent l’esprit et aident à travailler en pleine conscience, donc plus efficacement.
Compartimenter sa vie et fuir l’envie de tout gérer en même temps
Les femmes sont paraît-il les reines du multi-tasking. Pourtant, on le sait, cette fâcheuse tendance à vouloir tout faire et tout penser en même temps n’a pas que des vertus en termes de productivité et encore moins pour notre santé mentale. Choisir de dédier une partie de sa journée à une activité et à une seule nécessite, pour nombre d’entre nous, une certaine discipline. Voire une véritable rééducation cérébrale. Concrètement, lorsqu’au travail on se sent happée par l’envie de prendre rendez-vous chez le médecin ou de payer la facture du plombier, on respire, on se recentre… Et on décide de le faire plus tard, quand on aura bouclé ce dossier.
Se décharger l’esprit avec une to-do list
C’est le support incontournable pour gérer sa journée et sa vie familiale… Qu’on le préfère sous forme de liste sur papier ou d’agenda électronique partagé, le pense-bête n’a pas son pareil pour libérer l’esprit (et, accessoirement, ne rien oublier). Idéalement, on complète sa to-do list en fin de journée ou avant d’arriver au boulot. Quitte à la mettre à jour à l’heure de la pause déjeuner.
Prendre du temps pour soi
Ce n’est pas un poncif mais une réalité : prendre du temps pour soi permet de donner un temps de meilleure qualité aux autres, y compris à son patron ou à ses clients. Pour être en forme physiquement et mentalement, on s’accorde, deux à trois fois par semaine, un moment pour faire du sport, boire un café avec des amies ou se remettre au piano. Tout ce qui nous fait du bien et nous apaise est équilibrant, et forcément bénéfique pour le reste de nos activités.
Accorder une pause à son cerveau plusieurs fois par jour
En dépit de vos bonnes résolutions, vous avez parfois du mal à vous concentrer ? Rien de plus normal : notre capacité d’attention est limitée dans le temps et notre cerveau a besoin de pauses régulières. À la pause-cigarette, désuète, on préfère une petite balade dans le quartier ou, mieux encore, une courte séance de méditation, rituel ultra-efficace pour retrouver sérénité et efficacité. L’idée ? Quitter son poste de travail, s’installer au calme et se recentrer sur sa respiration ou ses sensations pendant 7 à 10 minutes. Vous travaillez en open space et n’avez pas accès à une salle de pause digne de ce nom ? Le calme des toilettes fera parfaitement l’affaire !
Refuser toute forme d’auto-culpabilisation
Lorsque l’on est boulot, on culpabilise parfois de ne pas être auprès de ses enfants. Et lorsque l’on est avec eux, on pense à ce dossier non bouclé ou à cette réunion à laquelle on ne pourra assister. Pourtant, rien n’est bon dans la culpabilisation. Pour assumer ses choix et mieux les vivre, il faut tout bonnement s’interdire de ne pas se sentir à sa place au bon moment. Plus facile à dire qu’à faire, certes, mais loin d’être impossible : dès qu’une pensée culpabilisante nous effleure l’esprit, on la chasse en se rappelant pourquoi on a dû/voulu faire ce choix. Ce qui s’apparente à de l’auto-discipline cérébrale deviendra rapidement un réflexe.
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