Pour initier nos enfants à la langue de Shakespeare, rien de tel qu’une immersion totale dans la culture anglophone, et à domicile s’il vous plaît. Accueillir une jeune fille au pair pour une année et partager avec elle le quotidien de la famille est une expérience engageante et enrichissante. Nos conseils pour vous décider sereinement et trouver votre perle.
Le principe
Accueillir chez soi une étudiante anglaise, américaine ou canadienne, comme un membre à part entière de la famille, sur un concept donnant/donnant: elle apprend l’anglais aux enfants, vous l’aidez à apprendre le français. A raison de 30 heures par semaine (et 6 heures maximum par jour), comme une baby sitter, la jeune fille au pair s’occupe des enfants (dès un an), après l’école ou le mercredi, mais n’est pas censée faire le ménage ou le repassage. Le plus souvent, elle disposera de son temps libre le week-end, y compris les soirées.
La bonne adresse
Pikaboonanny. C’est une ex enseignante et baby sitter bilingue qui a créé cette agence très sérieuse de nounous et jeunes-filles au pair à son retour des Etats-Unis en 2012. Son recrutement dans les pays anglo-saxons exige au moins cinq références de la part des candidats sur leur expérience avec les enfants, et son savoir-faire avec les jeunes étudiants permet d’accompagner les familles au mieux pour recruter la perle.
Le prix
Une jeune fille au pair est logée, nourrie et blanchie dans sa famille d’accueil. Elle dispose de sa propre chambre, et d’une somme d’argent de poche de 90 euros hebdomadaire minimum. La famille assure également la prise en charge des cotisations URSSAF, soit environ 190 euros par mois, et participe aux frais de transport de la jeune-fille qui prend des cours de français dans ses heures libres. Pour résumer, une jeune fille au pair coûte environ 600 euros par mois (frais de nourriture non inclus) pour 30h de baby-sitting par semaine.
Le conseil de Mariam Kamara, fondatrice de Pikaboonanny
« Pour accueillir une jeune fille au pair, il faut être ouvert, généreux et souple. En effet, la culture anglo-saxonne a des réflexes et un rapport différent avec certaines petites choses du quotidien, comme la nourriture. En Angleterre les baby-sitter ont à disposition tout ce qu’elles veulent et peuvent se servir très librement dans la cuisine, ce n’est pas toujours le cas en France. Je conseille aux familles de tenter l’expérience au moins un an, voire deux, si elles espèrent rendre leurs enfants bilingues. »
Plus d’informations : www.aupair-world.fr