Sa collection capsule pour Monoprix promet de provoquer la frénésie chez toutes les mariées du printemps : avec ses robes de mariée mais aussi de la déco et de jolies tenues pour petites filles d’honneur, la créatrice Laura Foulquier poursuit son parcours sans fautes depuis le lancement de Lorafolk en 2011. Une aventure devenue celle d’un couple, qui a démarré avec un bébé de quelques jours dans l’arrière-boutique.
Il est rare, et plaisant, d’entendre une jeune femme vous dire qu’elle est comblée à tous points de vue, d’autant plus quand cela semble sincère et on ne peut plus mérité. Dans son élégant bureau pastel, ouvert sur la boutique et le salon d’essayage, Laura, 31 ans, dessine, travaille beaucoup et savoure son succès en gardant la tête sur les épaules. Son visage doux et jeune et son look d’étudiante me feraient presque oublier qu’un petit bout de deux ans l’attend dans l’appartement qui côtoie sa boutique. Sa naissance a coïncidé avec la deuxième collection de robes de mariée et l’explosion de sa marque Lorafolk au printemps 2014 : « c’était une période intense, nous étions très sollicités, débordés par les rendez-vous et les commandes. Je ne pouvais pas prendre de congé maternité, Léon était sur mon bureau dans son cosy à 6 jours », se souvient Laura, qui n’oublie pas non plus le gros coup de fatigue qu’elle a ressenti quelques mois plus tard… Pour s’en remettre, il a fallu s’organiser en attendant de pouvoir embaucher.
Travail et vie privée sur le même palier
En réalité, la jeune styliste formée à l’atelier Chardon-Savart à Londres n’est pas vraiment du genre à se reposer, ni à s’ennuyer : aujourd’hui elle aime diviser son temps entre la création, le dessin, le marketing, et tous les autres métiers d’un entrepreneur. Entre deux grosses journées, elle a du mal à dire non à un dîner dans son quartier qu’elle adore (Sentier-Montorgueil), et tâche de profiter le plus possible de ses soirées et week-ends à trois. Parce que Quentin (son conjoint) a beau avoir rejoint le bateau au bout d’un an, les missions sont tellement bien réparties entre le couple qu’il leur arrive de ne pas se voir de la journée, « si l’on se croise, c’est pour parler de facture ou de fournisseur… Mais l’avantage de travailler en couple, confie-t-elle, c’est qu’on n’a aucun mal à se dire les choses, voire à s’engueuler ! ». Malgré tout je lui demande si ce n’est pas trop compliqué de tout partager avec son mari. Apparemment non, et d’ailleurs, ils ne sont pas mariés : « avec Léon à la crèche, la boutique juste à côté de l’atelier et de notre appartement, on a trouvé notre rythme. Le soir, on ne mélange pas, on laisse le boulot au boulot », me répond-elle. Et le mariage ? Pas vraiment leur truc, peut-être parce qu’elle aime par dessus-tout vivre le bonheur de ses clientes par procuration : « J’ai la chance de ne voir passer que des femmes dans une période très heureuse de leur vie, j’adore ce contact avec elles et leurs émotions, et j’adore y contribuer », dit-elle. Lorsqu’on la voit, on comprend encore mieux l’esprit des robes Lorafolk : délicates, un brin bohème, romantiques mais pas trop, et capables de sublimer une mariée avec des nouilles en plastique aux pieds. C’est la touche « girl next door » de Laura, une maman encore plus rock que ses robes, et que l’on se verrait bien recroiser très vite autour d’un bon verre de vin, avant que le succès ne vienne définitivement nous l’enlever.
Carnet d’adresses
Pour déjeuner en famille, rien de tel que le bon esprit du brunch de l’Hôtel Bachaumont, où un magicien s’occupe des enfants tous les dimanches, et les assiettes exotiques du Marché des Enfants Rouges. Pour déguster une bonne crêpe bretonne à l’ancienne (Léon adore), nous allons souvent à la Crêpe Dentelle, rue Léopold Bellan.
Hôtel Bachaumont, 18 rue Bachaumont, 75002, Paris.
Marché des Enfants Rouges, rue de Bretagne, 75003, Paris
La Crêpe Dentelle, 10 rue Léopold Bellan, 75002, Paris
Pour dîner à deux, le soir, nous aimons le Spontini 50, la table du chef Ruben Sarfati, le Sinople, un peu guindé mais parfait pour un apéritif en terrasse, et pour des délicieuses tapas de la mer, la Marée Jeanne.
Spontini 50, 45 rue des Petits Carreaux, 75002, Paris
Le Sinople, 4bis rue Saint-Sauveur, 75002, Paris
La Marée Jeanne, 3 rue Mandar, 75002, Paris
Collection capsule Lorafolk pour Monoprix, à partir du 10 février chez Monoprix et en avant-première du 5 au 7 février au 11, rue Debelleyme, 75003 Paris.
Crédit photo ©LaurenceRevol
M. D.
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