Expatriée 10 ans en Nouvelle-Zélande, fraîchement rentrée en France avec ses deux enfants, Charles 5 ans et Joséphine 9 mois, la photographe Audrey Fitzjohn partage son univers poétique et inspirant sur Instagram. On a parlé avec elle de rituels en famille et de ses astuces de maman pour maintenir la connexion avec ses enfants, avec la complicité de Stokke, marque scandinave de mobilier pensé pour les tout-petits.
Vous venez récemment de quitter la Nouvelle-Zélande pour vous installer en France en famille : comment gérer cette phase de transition avec les enfants ? Sur quels rituels et repères t’es-tu appuyée pour accompagner tes enfants dans ce grand changement ?
Avec Joséphine aucun souci puisqu’elle n’avait que 3 mois à notre arrivée, nous avons simplement fait très attention à garder au maximum la routine que nous avions commencé pour elle en Nouvelle Zélande (siestes, coucher), elle a très vite retrouvé son rythme grâce à ça. Pour Charles qui avait 5 ans nous étions volontairement arrivés au mois d’août pour lui permettre de laisser passer le décalage horaire, s’acclimater au pays avant d’avoir à aller à l’école et faire une rentrée scolaire en même temps que les autres enfants. Nous avons fait une pré-visite de l’école où il a pu rencontrer sa future maîtresse et se familiariser avec les lieux et j’avais dessiné avec lui un petit semainier pour lui expliquer le déroulement de la semaine en France. Nous avions aussi préparé le terrain avec lui avant le grand départ, en en parlant tous ensemble régulièrement, en choisissant les doudous qui feraient le voyage avec nous en avion et ceux qui arriveraient plus tard dans le container. Son école en Nouvelle Zélande l’avait beaucoup préparé en lui montrant régulièrement sur une mappemonde le grand voyage qu’il s’apprêtait à faire. Il est de nature plutôt résiliente, nous savions donc qu’en veillant à bien lui expliquer les choses il serait capable de traverser la situation avec placidité et sans angoisses particulières. Il avait au final hâte d’arriver en France !
Quels sont tes petits rituels du quotidien avec tes enfants ?
Mon mari part tôt au travail donc je m’occupe des enfants le matin, je prépare Charles pour aller à l’école et je travaille jusqu’à ce que Joséphine se réveille de sa deuxième sieste l’après-midi vers 14h30. Je récupère Charles à la sortie de l’école puis on joue tous ensemble jusqu’au bain vers 18h00. On lit des petites histoires avant de s’endormir. Le mercredi je m’occupe d’eux toute la journée, j’aime bien faire des gâteaux avec Charles, je mets Joséphine dans sa chaise haute Tripp Trapp à côté de nous pour qu’elle participe. Le weekend on aime bien sortir dans un petit café tous ensemble, c’est quelque chose que l’on faisait beaucoup en Nouvelle Zélande donc on essaye de garder cette habitude. Mon mari qui aime beaucoup le skate les emmène au skate park le week-end : Charles est sur son vélo et mon mari sur sa planche en poussant Joséphine dans sa poussette !
Tu es du genre maman ultra protectrice ou bien est-ce que tu réussis à laisser une certaine autonomie à tes enfants (dans leurs expérimentations, leurs découvertes, leurs balades…) ?
Je suis un peu des deux je pense, j’aime bien encourager l’indépendance, j’ai plutôt tendance à les laisser expérimenter leurs nouvelles activités tranquillement mais s’ils ont besoin d’aide je suis là. Par contre je suis très protectrice avec tout ce qui touche à l’émotionnel : j’essaie de les accompagner, les rassurer et leur apprendre à gérer des situations nouvelles ou d’éventuels accrochages du quotidien… On n’embête pas mes enfants !
Pendant les promenades, comment ouvrir Joséphine au monde qui l’entoure ? Qu’est-ce qui te plait dans la poussette Xplory de Stokke ?
En promenade avec Joséphine j’aime bien lui parler, lui raconter ce qui nous entoure et lui expliquer tel ou tel bruit. On s’arrête, on observe. La poussette Xplory coche toutes les cases à ce niveau-là, j’aime que Joséphine y soit assise bien haut face à moi, elle peut bien m’entendre, communiquer. J’avoue aussi que la hauteur m’apporte un sentiment de sécurité supplémentaire, surtout lorsque l’on se promène en ville, elle n’est pas au niveau des pots d’échappement et c’est un plus non négligeable. À 9 mois elle est en plein dans la phase où elle ne veut pas me perdre de vue donc pouvoir la promener face à moi en ce moment tout en ayant l’option de la tourner vers l’extérieur plus tard est pour moi un critère très important quand on investit dans une poussette.
Cet article fait partie d’une série réalisée avec la complicité de Stokke sur la connexion parent-enfants : retrouvez l’interview de Josette Serres, docteure en psychologie du développement spécialisée dans le développement cognitif du nourrisson, sur la question de la confiance en soi des plus petits…
Réalisation Stokke x Les Louves
Crédit photo : Audrey Fitzjohn
