Pendant les premières promenades, le bain, le change, les repas… Dès les premiers mois, la relation se tisse avec son bébé et le lien se renforce au fil des petits rituels de la journée. Pour apprendre à créer la connexion avec votre enfant à chaque instant de votre nouveau quotidien de jeune maman, on a demandé les conseils d’une professionnelle de la petite enfance, disséminés avec la complicité de Stokke.
L’importance du regard pour créer la connexion avec son bébé
Dès la première semaine de vie, le regard joue un rôle essentiel dans les interactions précoces qu’un bébé tisse avec ses parents. « Le bébé a plein de compétences dès la naissance, explique Gaëlle Ribière, psychomotricienne. Mais il faut l’aider à développer ses capacités, et le regard de ses parents va justement permettre de le sécuriser, de créer l’attachement et de solliciter l’enfant ». D’où l’importance dans les premiers mois de privilégier les contacts « œil à œil », de toujours se mettre à la hauteur de l’enfant et de penser à s’adapter à la distance et à la vision du bébé : « n’oublions pas qu’un nouveau-né voit à quelques dizaines de centimètres. Entre 0 et 3 mois son regard n’est pas stable, la convergence des yeux est assez variable, ainsi il ne faut pas s’étonner si le bébé lâche le regard, il n’est juste pas encore prêt physiologiquement à poser longtemps son regard ».
Comment créer le lien avec son bébé lors des promenades
« Jusqu’à 9 mois, l’enfant n’a pas la notion de permanence de l’objet ; le bébé ne vit qu’au travers de son interlocuteur, il est en corps à corps avec sa maman. D’où l’importance pendant cette période de l’aider à comprendre que sa maman est là même s’il ne la voit pas, notamment quand il est dans sa poussette », explique Gaëlle Ribière. « Je recommande vraiment l’utilisation de poussettes qui permettent d’être face à son bébé, tout comme le choix d’un porte-bébé en face à face. Si l’enfant est face au monde extérieur les premiers mois, il capte beaucoup d’informations et de stimuli qu’il ne sait pas traiter au niveau cérébral… ». Pendant les promenades, la psychomotricienne recommande de discuter, échanger, commenter les bruits que l’on entend, les choses que l’on voit, pour créer un lien avec son bébé et l’accompagner dans la découverte du monde extérieur. « Même avec un tout-petit, il est important d’expliquer le contexte de la promenade : les oiseaux qui chantent, le klaxon qu’on entend, on peut ainsi détailler les bruits, cela participe à la construction de l’imagerie mentale de son enfant. On conseille aussi de se pencher sur son enfant pendant la promenade, de lui montrer que l’on est présent : n’hésitez pas à lui prendre la main pour qu’il se sente accompagné ».
Avoir une connexion maman-bébé pendant les repas
« Le temps du repas est aussi un temps de partage et un moment de communication. J’aime rappeler que tout ce que les parents créent chez le tout-petit entre 0 et 4 ans va sécuriser l’enfant et poser les bases pour la suite et son adolescence », explique Gaëlle Ribière. Alors comment faire du repas un moment convivial, quand la patience vient souvent à manquer à l’heure des premiers petits pots, des premiers « non », et généralement quand son enfant préfère s’amuser ou bouder que manger sa purée ? « J’ai quelques règles d’or, confie Gaëlle Ribière : le repas ne doit pas durer plus de 30 minutes, il faut toujours se placer en face à face, continuer à interagir avec son bébé tant au niveau visuel qu’en lui chantant des comptines par exemple, ou en lui parlant, et éviter toute présence d’écran le temps du repas. Après, je dis souvent aux parents pour les rassurer qu’un enfant qui ne mange pas ne va pas se laisser mourir de faim. Je préfère en effet que le repas se fasse de manière qualitative plutôt que quantitative : si l’enfant est en bonne santé et que sa courbe de croissance est bonne, ce n’est pas la peine de s’acharner, on doit faire de ce moment avant tout un temps de partage et d’échange ».
Le bain et le change : des moments privilégiés
C’est souvent un moment apprécié des bébés comme de leurs parents : l’heure du bain est une occasion idéale, dès les premières semaines, pour tisser un lien unique avec son enfant. « Là encore, il ne faut pas hésiter à chanter, parler, pour offrir une expérience multi-sensorielle à son enfant. Dans ce moment de pure détente, le regard que l’on pose sur l’enfant va lui permettre de se relâcher complètement, et de mieux prendre conscience de son corps dans l’eau », décrit Gaëlle Ribière. Quand il est plus grand et qu’il tient assis dans le bain, on continue à partager ce moment précieux, en proposant à son enfant des jeux de transvasement dans l’eau, « qui créent une interaction, un échange dans le jeu, des rires et globalement encouragent la complicité et l’attachement ».
De même au moment du change, on peut veiller à créer un rythme, pour préparer l’enfant à ce que l’on va lui faire. En lui disant par exemple « je vais enlever ton pantalon, tu vas avoir tes petites cuisses à l’air », cela l’aide à saisir ce qui se passe et à garder le contact. « On peut finir le change avec un petit rituel, comme un petit massage, une pression sur ses cuisses, une petite chanson. Cela permet à l’enfant de devenir acteur de son propre corps petit à petit », explique Gaëlle Ribière. « On crée ainsi du sens pour le bébé, même quand on réalise des gestes un peu mécaniques ».
Merci à Gaëlle Ribière psychomotricienne et fondatrice d’Eveil et moi, un site d’information sur la prévention du développement de l’enfant et la parentalité.
Le témoignage de Justine, maman de Malo, 1,5 mois
Bonjour Justine, pouvez-vous vous présenter toi et Malo ?
Je m’appelle Justine, j’ai 27 ans et je vis à Paris. J’ai été mannequin et maintenant je partage mes coups de cœur, que ce soit en termes de produits ou de lieux sur mon Instagram. Je viens également de lancer mon blog. Et il y a un mois et demi, mon petit Malo est arrivé !
Comment vivez-vous vos premiers pas de maman ?
Très bien, nous avons la chance d’avoir un bébé assez calme. J’ai décidé de ne pas allaiter et Malo a très bien toléré le lait donné dès la maternité, ce qui je pense nous a beaucoup aidé. Aussi, nous avons essayé de garder avec mon conjoint la sérénité que nous avions tout au long de la grossesse. Donc bien sûr, il y a toujours des moments moins drôles, où comme tout parent, nous ne comprenons pas le langage bébé. Notamment le soir où il lui arrive de pleurer malgré le fait qu’il ait mangé, qu’il soit changé et parfois même qu’il soit dans nos bras… Je pense que pour garder le cap, il est important d’être entourée, et de s’accorder des moments à soi, notamment des sorties sans mon bébé.
Avez-vous déjà des petits rituels avec votre bébé qui rythment votre quotidien ?
Oui, plusieurs. Dès la maternité, nous avons mis en place un rituel juste avant le repas. Quand Malo commence à gémir dans son berceau, je le prends pour le déposer sur le matelas à langer et le changer. Je n’attends pas les gros pleurs pour agir. Puis en fin de change, mon bébé commence à être bien éveillé et à exprimer sa grande faim ! La tétée est un moment privilégié, qui nous permet d’échanger des regards complices. Et c’est surtout le moment où je le vois grandir, avec un regard qui devient de plus en plus expressif au fil des jours.
Il y a aussi le rituel du coucher, notamment lors de la sieste, où je lui explique qu’il doit dormir, puis je le pose dans son petit berceau, lui enfile sa gigoteuse et lui dépose un bisou sur le front. Je sors ensuite de la chambre pour le laisser s’endormir seul.
Quels sont les moments où vous sentez que vous créez une connexion avec votre fils ?
Notamment lors du repas quand Malo me fixe avec ses petits yeux gris bleus. Ou encore pendant le bain, quand il agrippe mon bras pour être sûr que je ne le lâche pas. Je comprends alors qu’il repose toute sa confiance en moi, et c’est là que le rôle de maman prend tout son sens.
Comment se sont déroulées vos premières sorties ?
Dès notre sortie de la maternité, nous avons décidé de rentrer à pied. Je me sentais bien, il faisait beau et le papa était excité de tester son nouveau jouet : sa poussette, la nouvelle Stokke Xplory. Trois jours après notre retour à la maison, nous avons fait notre première balade. Nous avons donné à manger à Malo et attendu qu’il se rendorme pour le déposer dans sa nacelle, dans laquelle il a l’habitude de faire ses siestes. Elle est tellement confortable qu’il ne s’est pas réveillé pendant notre balade, ce qui nous a permis de la prolonger un peu plus qu’espéré, environ 4h, juste à temps pour son biberon suivant !
Qu’est-ce qui vous plait avec votre poussette Stokke ?
Plusieurs choses, la première : le confort pour mon bébé et le fait que la nacelle le mette dans un cocon, protégé du monde extérieur. J’aime également le fait que la hauteur de la nacelle soit réglable, ce qui permet de le protéger des pots d’échappement et de ne pas se casser le dos pour le déposer ou le reprendre. La capote de la nacelle peut se rabattre presque intégralement ce qui lui évite les agressions de la lumière, mais également le protège dans les transports. Et il est très facile de clipser/déclipser les différents éléments sur le châssis. Ce qui est très pratique après un trajet en voiture, pour fixer directement le siège auto sur le châssis pour ne pas réveiller Malo.
Réalisation : Stokke x Les Louves
Crédit photo : BellyBalloonPhotography
