Être ado en 2025 : une génération pas si désenchantée

En 2025, la santé mentale des adolescents est au cœur des préoccupations. Les chiffres sont alarmants : stress, anxiété, perte de confiance, signaux dépressifs… Les crises récentes et les réseaux sociaux entre autres pèsent lourd sur cette génération. Pour autant, est-ce vraiment une génération désenchantée ? L’enquête menée par la plateforme de santé mentale IAMSTRONG, spécialiste des adolescents, avec le groupe IFOP nous donne de l’espoir.

Faut-il réenchanter les adolescents d’aujourd’hui, malmenés par les crises qui se succèdent et la perte de repères ? L’étude réalisée par la plateforme dédiée à la santé mentale des enfants et des adolescents IAMSTRONG, en partenariat avec l’IFOP, révèle que malgré les défis immenses que les jeunes affrontent, les adolescents d’aujourd’hui ne sont pas plus désabusés ou pessimistes que ceux des générations précédentes. Ils continuent de faire preuve de résilience et de trouver des raisons d’espérer et d’agir ! Anne-Claire de Pracomtal, la co-fondatrice d’IAMSTRONG nous éclaire sur ces chiffres.

Le désenchantement adolescent : un mythe persistant

Il n’est pas question d’ignorer les signaux manifestes de mal-être des adolescents d’aujourd’hui mais les résultats de l’étude brisent une certaine idée reçue sur la jeunesse d’aujourd’hui. Non, les adolescents de 2025 ne sont pas plus fatalistes que leurs prédécesseurs ! Voici quelques chiffres révélateurs :

  • Un sentiment de malchance comparable à celui d’il y a 30 ans. 31 % des jeunes de 15 à 24 ans pensent avoir la « malchance » de vivre à notre époque, contre 36 % en 1994.
  • Un désenchantement moins intense qu’il y a 50 ans. Aujourd’hui, 57 % des jeunes de 14 à 15 ans se disent « écœurés par ce qu’ils voient autour d’eux », un chiffre bien inférieur à celui mesuré en 1973 qui était de 70 %. A cette période, le contexte social était marqué par une forte contestation post-soixante-huitarde.
  • Une génération moins tentée par l’abandon. En 2024, seulement 23 % des adolescents de 14 à 15 ans déclarent vouloir « baisser les bras et tout abandonner », contre 37 % il y a 50 ans.

Une certaine désillusion est normale et inhérente à cet âge, elle n’a rien de nouveau. On le sait, l’adolescence est un âge où les vulnérabilités sont exacerbées par des bouleversements physiques, émotionnels et sociaux. Le désenchantement qui peut en découler est davantage lié à un « effet d’âge » qu’à un « effet de génération ».

Que faire de ces chiffres ? Un optimisme à cultiver !

L’étude met ainsi en lumière la formidable capacité de résilience et d’action des jeunes ! Loin d’être passifs ou désabusés, beaucoup d’entre eux s’engagent : engagement écologique, social, entrepreneurial… Nous voyons beaucoup de jeunes concernés qui mettent leurs ambitions et leur créativité au service de bonnes causes, de beaux projets.

Il est ainsi essentiel de garder à l’esprit que le mal-être adolescent n’est pas une fatalité et que des solutions existent ! IAMSTRONG en fait partie si vous sentez que votre enfant a besoin d’une aide extérieure pour dépasser ses difficultés. En attendant continuez de l’écouter sans le juger, de valoriser ses forces et tout ce qu’il fait de bien, d’engager des discussions pour nourrir son esprit critique et d’être attentif et présent en cas d’anxiété exacerbée.

À noter, un programme digital IAMSTRONG spécialement pensé pour les parents d’ados : « Retrouvez une bonne relation avec votre ado en 4 semaines » est disponible ainsi qu’un programme spécial Stress pour les jeunes !

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