Il y a quelques mois, nous avons publié un article consacré au deuil périnatal. Dans cet entretien, la psychologue Capucine Foulon explique que pour vivre après la perte d’un enfant, l’une des clefs était de sortir de l’isolement : participer à des groupes de parole, lire des témoignages, parler de son bébé… Elle insistait sur le fait qu’il fallait libérer la parole sur ces sujets qu’on préfère taire tant ils sont douloureux, tant ils nous font peur. Pourtant ce silence isole encore plus les femmes, les hommes, les couples, dans leur souffrance. L’idée toute simple finalement c’est de ne pas être gêné de poser des questions face à ces couples en deuil, d’en parler, de donner une place à cette douleur et à ces enfants nés sans cris. Céline est maman de jumelles, Joséphine et Esmée, nées sans vie à 22 SA, et de Lisa, née presque un an après, jour pour jour. C’est parce que les témoignages d’autres mamans l’ont aidée qu’elle a voulu nous raconter son histoire aujourd’hui.
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Crédit photo : Ludovic Harel Photographie
