Entrée à l’école ou à la crèche, chute des températures et premiers épisodes de fatigue… C’est la combinaison idéale qui favorise la prolifération des virus. L’entrée dans l’automne est le meilleur moment pour booster l’immunité des enfants (et la nôtre d’ailleurs) pour les aider à lutter contre les rhino-pharyngites, angines et autres otites à répétition. Voici notre trousse à pharmacie d’automne, à adapter à votre enfant, selon les conseils de votre médecin.
Prendre soin de sa flore intestinale et de ses apports alimentaires
Le sommeil et l’alimentation sont deux facteurs déterminants pour maintenir un bon niveau d’immunité. Chez l’enfant comme chez l’adulte, c’est pendant le sommeil que les organes se régénèrent, et grâce à une alimentation équilibrée que l’on apporte les vitamines et minéraux indispensables au bon fonctionnement du corps.
Un apport suffisant en vitamines C et D sont également indispensables pour une bonne immunité. On veille donc à en apporter suffisamment via l’alimentation (fruits et légumes frais pour la vitamine C, et poissons gras tels que la truite pour la vitamine D notamment). À l’approche de l’hiver, on n’hésite pas à opter pour une supplémentation, notamment en vitamine D, grâce à des compléments de qualité.
Avant de songer à des traitements homéopathiques ou non, on commence par s’assurer de la bonne santé de la flore intestinale de l’enfant. C’est en effet dans les intestins que logent 80% des cellules immunitaires. On mise idéalement sur une cure régulière de probiotiques, a fortiori après un traitement antibiotique ou en période de gastro.
Côté hygiène, on profite de l’approche de l’hiver pour rappeler aux jeunes enfants que le lavage de mains est indispensable aussi souvent que possible pour limiter la transmission des virus.
L’homéopathie en traitement préventif pour limiter les infections ORL
À titre préventif, l’homéopathie est une excellente alternative pour stimuler le système immunitaire des enfants comme des adultes. Pour une efficacité optimale, on peut combiner trois traitements, aux effets complémentaires.
– Chaque semaine, dès l’automne et jusqu’à la fin de l’hiver, une dose d’Oscillococcinum, pour échapper au syndrome grippal qui épuise l’organisme.
– Chaque jour, durant l’hiver, une prise d’Ecchinacea. Cette plante adaptogène (qui augmente les capacités du corps à faire face aux différents stress auxquels il est soumis) est reconnue pour ses vertus immunostimulantes et aide à lutter contre les virus.
– Chaque jour également, une prise d’oligoéléments, tels que le cuivre ou l’argent (disponibles en ampoules ou en comprimés), permet de lutter contre l’apparition de la nervosité, de la fatigue ou de troubles digestifs.
Angine, sinusite, otite, gastroentérite : à chaque maladie son traitement préventif ou curatif
Certains enfants souffrent d’otites à répétition, d’autre d’angines ou de sinusites. Et, en complément des traitements cités ci-dessus, il est intéressant d’ajouter un traitement spécifique qui renforcera les points faibles, en préventif ou en curatif.
– Contre les otites moyennes aigües, on mise sur les granules de Silicea 15 CH (5 par jour), qui renforceront les défenses dès l’entrée dans l’hiver.
– Contre les angines à répétition, on peut donner à un enfant déjà souffrant 5 granules de Belladonna toutes les heures.
– Contre les rhumes clairs et fréquents, on ajoute aux trois traitements préventifs 5 granules d’Allium Cepa ou de Kalium Bichromicum quotidiennement.
– Contre la gastroentérite, on tentera de modifier le terrain en administrant à l’enfant une dose hebdomadaire de Phosphoric Acidum 15 CH pendant un mois.
Si l’innocuité de l’homéopathie lui permet d’être utilisée en automédication, une consultation chez un médecin homéopathe est indispensable pour définir précisément le terrain de votre enfant et opter pour le traitement le mieux adapté pour lui. Si vous choisissez l’automédication et que l’état de votre enfant ne s’améliore pas rapidement, ne vous dispensez pas d’une consultation chez le médecin. Les traitements peuvent être administrés sous forme de granules dès l’âge de trois ans. Mais elles devront être diluées dans de l’eau ou du lait pour les plus jeunes afin d’éviter les risques de fausse-route. Il est par ailleurs fortement déconseillé de mélanger plus de trois ou quatre traitements à base de plantes en même temps.
Deux ouvrages de référence pour tout savoir sur l’homéopathie adressée aux enfants
Le guide familial de l’homéopathie, Docteur Alain Horvilleur, éditions Hachette Pratique.
Le guide pratique de l’homéopathie enfant, de Jacques Boulet, éditions Marabout Pratique.
Emilie Cuisinier
Crédit photo : Pinterest / Source @Unknown
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